Le dimanche 16 avril dernier, la jeune élève en classe de terminale à l'école supérieur technique et commerciale de Vridi a été élue Miss Tonpki 2017.
Depuis lors, la préparation intense pour la finale du 3 juin fait partie de son quotidien. Elle partage sa journée entre soins corporels, sport, répétitions et diction.
Deux projets sociaux lui viennent en tête si elle est élue Miss Côte d'Ivoire. Il s'agit notamment pour elle de faire des dons caritatives aux orphelins afin qu'ils puissent se relever et se construire un avenir malgré leurs difficultés. "Je suis orpheline de père et de mère; alors je sais à quel point cela est difficile", dira-t-elle.
A côté de cela, l'autre projet qui lui tient le plus à cœur est la lutte contre les mutilations génitales féminines, plus précisément l’excision qui est la plus répandue en Côte d'Ivoire. "cette pratique qui est monnaie courante au nom des rites ancestraux est dangereuse et a des effets néfastes sur la santé de la femme. Si au niveau national l'on note une tendance à la baisse, l'excision semble avoir pris de l'ampleur dans certaines régions du pays telles que l'ouest et le nord. La majorité de ces femmes l'ont été avant l'âge de 5 ans. C'est pourquoi, si je suis élue Miss Côte d'Ivoire 2017, je luterai contre ce fléau qui touche la femme dans son amour propre", estime-t-elle.
Et comme stratégie de lutte, Tra Constantine prévoit continuer à mener les actions pour tirer la sonnette d'alarme. Notamment des campagnes de sensibilisation corsées pour aboutir à un changement de comportement et de mentalités. "Il nous faut donc tous continuer d'intensifier nos efforts en vue de l'élimination totale de cette pratique qui est une violation de l'intégrité physique de l'enfant et constitue une forme extrême de discrimination à l'égard des femmes et des filles », plaide la fleur des 18 montagnes.
A 23 ans, Constatine Tra est une jeune ivoirienne très ambitieuse. Sa passion, la piscine. Son plat préféré, la sauce Djoungblé accompagnée de riz.
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